Effondrement à Pataz LIVE : disparus, piégés et dernières nouvelles de l\'événement tragique de La Libertad Infobae
Le glissement de terrain, la boue et les pierres ont enterré plus de 60 maisons dans l'annexe de Retamas, située dans le district reculé de Parcoy, dans la province de Pata, dans le Région de Libertad.
L'incident a été enregistré à 7h00 ce matin et sur les images qui viennent de devenir virales trois heures après la tragédie, vous pouvez voir le désespoir des habitants qui ont vu comment le glissement de terrain est tombé violemment et a tout emporté sur son passage.
« Non ! Oh, mon Dieu ! , tout était couvert », entend-on dire à une personne en train d'enregistrer avec son téléphone portable les images du moment où le la diapositive a eu lieu.
L'effondrement a également fait tomber un immeuble d'appartements, bloqué des routes et enterré des maisons gravement endommagées et presque inhabitables.
Le gouvernement régional, dans un premier communiqué, a indiqué qu'après la catastrophe de Retamas, le gouverneur Manuel Llempén a appelé les membres du Centre régional des opérations d'urgence (COER) à prendre des mesures urgentes pour aider la population touchée.
Plus tard, le gouverneur de La Libertad, Manuel Llempén, a annoncé que jusqu'à présent 12 personnes avaient été secourues dans le centre de règlement de Retamas, situé dans le district de Parcoy, province de Pataz, région de La Libertad, où des dizaines de maisons ont enterré des dizaines de maisons vers 08h00 aujourd'hui.
Le président du Commandement régional des opérations d'urgence (Coer) a également expliqué que le sauvetage avait été réalisé avec l'aide des habitants de la région.
La plus haute autorité régionale a assuré que le nombre de personnes qui auraient été prises au piège après le gigantesque glissement de terrain est toujours inconnu. Il a ajouté qu'il y a aussi un marché dans cette région et qu'au moment de la catastrophe, il est possible que beaucoup de gens s'y soient rendus.
DISPARU
Jusqu'à cette heure du matin, l'ampleur de la catastrophe à Retamas était inconnue, mais après quelques heures, Indeci a donné les premiers rapports de la tragédie : 15 pris au piège, 15 disparus et 3 sauvés.
Ronaldo Capucho, coordinateur du Centre national des opérations d'urgence Indeci, a déclaré que le nombre de personnes disparues et piégées pourrait être augmenté.
Pour sa part, le commissaire de Retamas, le lieutenant de la PNP Carlos Valderrama, a déclaré que selon les habitants, les personnes disparues atteindraient 7. L'agent a dit qu'il coordonne avec différentes autorités locales pour les travaux de sauvetage.
« Les mêmes personnes de la région, désespérées de sauver leurs proches, ont commencé à faire un forado à l'intérieur du marché municipal de Retamas. Jusqu'à présent 4 personnes ont été secourues », a-t-il dit.
De son côté, le commissaire de Retamas, le lieutenant de la PNP Carlos Albero Valderrama, a indiqué que le solde préliminaire laissé par le glissement est de sept disparus dans la zone, dont trois mineurs. Bien qu'il ait précisé que pour le moment, il s'agit d'un chiffre non officiel fourni par des proches dont les maisons ont été enterrées. Le glissement de terrain est dû à de fortes pluies, d'une partie de la colline de La Esperanza, qui est tombée sur le centre-ville de Retamas, situé dans le district de Parcoy, dans la province de Pataz dans la région de La Libertad et qui a enterré des dizaines de maisons.
Quinze pompiers de la brigade de sauvetage de Trujillo se rendent sur le site par avion et 50 autres soldats de l'armée sont déjà partis de Huamachuco pour le site.
Le président Pedro Castillo a publié un message via Twitter qui a ordonné « au chef de @indeciperu et au ministre de la Défense pour se rendre dans la zone touchée par le glissement de terrain dans la province de Pataz, dans la région de La Libertad. Nous soutiendrons les familles touchées et coordonnerons diverses actions avec les autorités locales. »
Le commissaire de Retamas a expliqué que jusqu'à présent, 100 personnes ont été évacuées et que la ville a été isolée car il s'agit d'une zone à risque. En outre, un groupe de 10 policiers arrive sur les lieux de la catastrophe.
Le Premier ministre Aníbal Torres a souligné que dans les prochaines heures, le ministre de la Défense et Indeci arriveraient dans la région avec des sauveteurs, des médecins et des infirmières.
ILS N'ONT PAS DÉCLARÉ D'URGENCE
Le Conseil régional de La Libertad a décidé d'évaluer la déclaration d'urgence dans le district de Pataz, après le début de la saison des pluies qui a provoqué le débordement de la rivière Marañón, qui traverse cette ville, et détruit jusqu'à 4 tronçons de la route menant à Tayabamba et l'isolement de divers villages.
Un rapport préliminaire a établi que les secteurs les plus touchés et les plus menacés pour la population à cette époque sont les ravins des villes d'El Vado, Vijus et Nimpana, où se trouvent des maisons à proximité, et même dans le canal Marañón. La rivière a également affecté la route principale menant à Tayabamba.
De même, il a été établi que si le problème venait à s'aggraver, le gouvernement national serait tenu de déclarer Pataz en état d'urgence et les autres localités avoisinantes. Cependant, cela ne s'est jamais produit
BALAI
Retamas est une ville minière où vivent environ 3 000 personnes. Cette ville est connue pour la location de chambres aux familles, qui arrivent attirées par l'activité minière dans la région. Un logement (jusqu'à 4 étages) peut accueillir 10 familles, de 1 à 4 personnes chacune.
Sur le site, vous pouvez trouver des bâtiments construits sur les pentes des collines, sans étude approfondie du sol, ce qui a provoqué une croissance désordonnée de la ville.
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